lundi 4 février 2013

BLANCHE COMME LE LAIT ROUGE COMME LE SANG



Blanche comme le lait, Rouge comme le sang, de Alessandro D'Avenia.

Tout d'abord je tiens à remercier les Editions du Livre de Poche, qui m'ont permis de le lire. En effet, récemment j'ai été sélectionnée comme juré afin d'élir le prix littéraire du Livre de Poche 2013 dans la catégorie "Littérature". Encore un grand merci. Mais avant de donner mon avis, voici un petit résumé :


"
Leo est un adolescent de seize ans comme tant d'autres : il aime le foot, les virées en scooter, et vit en symbiose parfaite avec son iPod. Les heures de cours sont pour lui une torture, et les professeurs constituent « une espèce protégée qui, on l'espère, s'éteindra définitivement ». Ainsi, lorsque se présente le remplaçant d'histoire et de philo, il n'en attend rien de bon. Mais le jeune professeur est différent : il incite les élèves à vivre intensément, à poursuivre leurs rêves. Leo sent en lui la force d'un lion, mais il a un ennemi effrayant : le blanc. Le blanc, dans sa vie, c'est l'absence, la privation, la perte. Le rouge, en revanche, est la couleur de l'amour, de la passion, du sang. La couleur de Beatrice. Oui, car Leo a un rêve secret qui se nomme Beatrice, jeune fille aux cheveux roux que le blanc menace d’engloutir..."

Pourquoi Lire ce livre?

J'ai beaucoup aimé ce livre et cela pour plusieurs raisons. Tout d'abord il se lit très vite et facilement. En effet, le style d'écriture de l'auteur est fluide sans être simpliste. En effet, tout au long du roman le héros Léro, n'a de cesse de faire des métaphores entre le rouge et le blanc. Pourtant cela n'allourdit pas l'écriture ni l'histoire.

Le deuxième point que j'ai apprécié est l'intrigue, simple mais passionnante. Je qualifierais ce roman de "tranche de vie" comme j'aime à les appeler ainsi. Il n'y a pas vraiment d'action principale, pourtant le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Le héros, nous fait par de sa vie (avec les bons et les mauvais côtés) au fur et à mesure. Ainsi, en tant que lecteur on s'identifie au personnage, on vit les choses en même temps que lui.

Ce sentiment de partager l'aventure avec Léo est renforcé par un récit à la première personne du singulier.

Ce que j'ai apprécié également dans ma lecture, est la sensibilité présente tout au long du roman. Le héros de l'histoire est un adolescent plein de doutes, de peurs, de joie, de tristesse. Cela donne du réalisme au récit.

En général, je ne suis pas trop adepte lorsqu'il y a beaucoup de métaphores dans un roman, car cela allourdit souvent la lecture. Or là ce n'est pas le cas. J'ai donc trouvé original l'idée d'associer le blanc aux "malheur", et le rouge au "bonheur." En effet, habituellement c'est l'inverse. C'est le rouge qui est associé au "Mal".

Enfin, pour conclure, je dirais que j'ai apprécié que le roman ne soit pas une tragédie. Ainsi, au cours de l'histoire des évènements qui peuvent paraître durs se déroulent. Pourtant la fin se finit bien, si on peut dire.

Pour résumer :

1) un héros attachant
2) un style fluide qui permet une lecture agréable et rapide
3) Une tranche de vie semée d'embuches mais qui finit bien.

Conclusion : Un vrai coup de coeur pour moi. Merci encore aux Editions du Livre de poche pour ce partenariat.

Ce livre a été lu dans le cadre du challenge Où sont les hommes sur le forum Livraddict.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire